AnneLGa Ă©crit: Caroline a Ă©crit: pu.. je suis dans la mer je me retrouve sans assurance auto au 31/12 lĂ , Ă  l'heure actuelle !!! il y a deux mois, j'ai XIV La premiĂšre que j’aperçus fut Mauricette. Elle portait un costume collant d’arlequin, le mĂȘme sans doute que Charlotte avait eu Ă  son Ăąge et dont elle m’avait longuement parlĂ© Ă  propos de sa fameuse gageure. Charlotte, qui la suivait, me frappa d’abord par son visage. Elle semblait ravie de jouer un rĂŽle » au double sens de l’expression, aprĂšs avoir senti, plus que moi peut-ĂȘtre, combien sa prĂ©sence Ă©tait inutile et par moments importune. Toujours poussĂ©e par la folie qu’elle avait de s’avilir, elle avait mis une robe noire, un tablier Ă  poches, un ruban rouge autour du cou et s’était coiffĂ©e de telle sorte qu’on lui aurait donnĂ© vingt sous de sa vertu sous le pont Notre-Dame. Enfin, Lili Ă©tait en Ă©coliĂšre tablier noir et natte sur le dos. J’étais un peu trop jeune moi-mĂȘme pour faire le satyre devant elle. La pensĂ©e qui me vint aussitĂŽt fut que jamais on ne pourrait tramer une intrigue entre ces trois personnages et un jeune premier, ou qu’alors la comĂ©die serait absurde
 Ah ! comme je voudrais que tout ceci ne fĂ»t pas vĂ©ritable ! et comme je choisirais mieux les costumes de la parade !
 Eh bien ! vous devinez ce qui arriva ? Les jeunes putains ni les jeunes filles moins ouvertement putains ne reculent point devant l’absurditĂ© des comĂ©dies qu’elles improvisent. Plus c’est extravagant, plus elles s’amusent et leur jeunesse fait tout passer. Ricette, encore une fois, me prit Ă  l’écart et me dit en riant Jouons vite ! Je suis pressĂ©e ! J’ai le feu dans le derriĂšre !
 » À ce mot, elle rit si fort qu’elle ne pouvait plus parler. Elle reprit pourtant Et j’ai pas de chance parce que je passe Ă  la fin ! AprĂšs moi, naturellement, y aura un entracte ! » Charlotte nous interrompit, mais avec un visage heureux que je ne lui avais pas vu depuis le commencement de la soirĂ©e Tu sais ce qu’on va faire ? — Oh ! pas du tout ! Je serais mĂȘme curieux de savoir comment on peut construire un drame ou une comĂ©die entre une pierreuse, une arlequine et une Ă©coliĂšre. Vous avez une belle imagination toutes les trois ! — C’est pas malin. On fera des scĂšnes, comme dans les revues. On passera l’une aprĂšs l’autre. » J’aimais mieux cela. Pas vous ; mais moi. Quand on se prĂ©pare Ă  dĂ©puceler une jeune fille de quatorze ans, il vaut mieux ne pas se fatiguer l’esprit. Je laissai donc les trois sƓurs se partager les rĂŽles et en donner un mĂȘme Ă  leur mĂšre, bien qu’elle ne fĂ»t pas costumĂ©e. Mais Ricette, qui n’y tenait plus et qui sautait d’un pied sur l’autre comme une petite fille qui a envie de pisser, obtint que sa scĂšne fĂ»t jouĂ©e en lever de rideau, ce qui renversa tous les plans et nĂ©anmoins ne choqua personne. Ah ! comme c’est facile de faire du théùtre ! Monsieur, me dit-elle, je suis venue souper en cabinet avec vous, mais c’est Ă  la condition que vous serez sage. — Pourquoi voulez-vous que je sois sage ? — Parce que je suis grise. — Vous ne l’ĂȘtes pas assez. — Et parce que je suis pucelle. — Vous l’ĂȘtes trop. Montrez-moi ça. Quelle malheureuse infirmitĂ© ! Depuis quand ĂȘtes-vous ainsi ? — Ah ! monsieur ! C’est de naissance. — Est-ce que vous souffrez ? — Ça me brĂ»le. C’est affreux. — Suivez-vous un traitement ? — Oui, monsieur. Des massages. Avec le bout du doigt. » MalgrĂ© le rire de ses sƓurs, Ricette gardait tout son sĂ©rieux. Elle ajouta doucement Quatre fois par jour. — Et pas autre chose ? — Oh ! si ! mais je ne vous le dirai pas. C’est un secret de jeune fille. — Je ne le rĂ©pĂ©terai Ă  personne. — Bien vrai ? — Je vous le jure sur les perfections de votre patronne sainte Mauricette. — Ça ne vous engage Ă  rien, elle n’est pas dans le calendrier ; j’ai Ă©tĂ© chrĂ©tiennement Ă©levĂ©e, monsieur ; je connais les trois vertus thĂ©ologales et l’histoire jusqu’à Moise ; mais la sainte Mauricette, comme elle n’existe pas, c’est rien de dire ce que je m’assois dessus ! Et c’est pas elle qui me punira si je vous le donne, mon secret de jeune fille
 Ah ! lĂ  ! lĂ  ! je dĂ©conne ! Qu’est-ce que j’ai bu ! Ça ne se voit pas, m’sieu, que je suis saoule ? — Pas du tout
 Alors, ce secret ? — Maman m’a dit
 que pour calmer leurs pucelages, sans les perdre, les jeunes filles honnĂȘtes
 Ha ! ce qu’il fait chaud ici !
 se faisaient masser par-derriĂšre
 en mĂȘme temps qu’elles se massaient devant. — Par-derriĂšre ? Mais par oĂč ? » Elle me montra les dents d’un air fĂ©roce mais plein de gaietĂ©, qui semblait me dire Ah ! tu ne comprends pas ? » Puis, avec sa facilitĂ© d’improvisation et reprenant pour jouer son rĂŽle le visage de l’innocence, elle rĂ©cita Maman m’a fait un costume d’arlequine avec une boutonniĂšre d’un centimĂštre au bon endroit, entre les cuisses, pour que j’aie la place de passer mon doigt, et derriĂšre, il y a un losange qui se relĂšve. Vous voyez, m’sieu ? — À quoi cela peut-il servir ? — Elle m’a dit en m’habillant “Tu seras convenable, tu montreras que tu es une jeune fille bien Ă©levĂ©e, tu ne prononceras pas de gros mots, mais quand tu verras qu’il bande, tu lui prendras la queue, tu te fourreras du beurre dans le trou et tu ouvriras les fesses en disant que c’est la premiĂšre fois, que c’est honteux de faire des choses pareilles, que tu n’oseras pas t’en confesser et que tu te ficherais Ă  l’eau si ta maman le savait.”
 Vous comprenez pas ? — Elle ne vous a pas dit autre chose ? — Si. En m’embrassant sur la porte, elle m’a dit “Branle-toi pendant qu’on t’encule, ne demande pas Ă  ton michĂ© oĂč c’est qu’on chie le foutre dans ce bordel-lĂ  ; mais fais-t’en seringuer, ma gosse, depuis le derriĂšre jusqu’à la gueule, dĂ©charge dans ta chemise, dĂ©gobille dans le piano, pisse dans la carafe, gagne tes cinquante francs par le trou du cul et surtout ne dis pas de gros mots.”
 Vous comprenez pas encore ? — De moins en moins. Votre pudeur, mademoiselle
 Ce trouble qui rend vos paroles confuses
 » Je devenais taquin et deux fois odieux ; car Mauricette jouait fort bien. Si joyeuse qu’elle fĂ»t de cƓur et d’esprit, je la vis sur le point d’avoir une colĂšre instantanĂ©e. Je n’eus que le temps de lui dire en me touchant le front Ah ! j’ai compris ! — Miracle de la sainte Mauricette ! soupira-t-elle avec patience. — Ce losange, on peut le lever ? — Tu parles ! — Et regarder ce qu’il y a dessous comme chez les petites filles de La Rochelle ? » Non, non, c’était fini. De mes lĂšvres sur sa bouche, je l’empĂȘchai de rĂ©pondre. Mes taquineries Ă©taient moins drĂŽles que son jeu, et je ne les avais prolongĂ©es que pour m’amuser plus longtemps Ă  l’entendre. Je craignais qu’au premier contact elle ne cessĂąt toute comĂ©die, mais l’amour du théùtre chez les jeunes filles est presque aussi fort que le plaisir des sens, et, pendant quelques minutes, Ricette put soutenir son rĂŽle d’ingĂ©nue en cabinet particulier. Voyez, monsieur, dit-elle, la diffĂ©rence qu’il y a entre le vice et la vertu. Les femmes Ă©hontĂ©es qui dansent le nu ont un cache-sexe par-devant. Les pucelles tout habillĂ©es ont un petit losange qui se lĂšve par-derriĂšre. Et elle rit de tout son cƓur sur la derniĂšre syllabe. — Je connais bien mal les secrets de jeune fille et j’ai peur de ne pas
 — Alors, monsieur, laissez-moi faire. Maman me l’a bien rĂ©pĂ©tĂ© “Si ton client est un con, tu sais t’y prendre ; encule-toi !” » Elle riait de plus belle ; mais cette fois elle avait passĂ© la mesure. Je n’aime pas ce genre de plaisanteries, et l’on m’objecterait en vain qu’une vierge de quatorze ans a droit Ă  quelque indulgence pendant qu’on la sodomise. Ricette reçut, pour le principe, les deux ou trois petites gifles qu’elle mĂ©ritait. Et alors
 J’ai oubliĂ© d’écrire ce dĂ©tail la chambre Ă©tait vaste. Teresa, Charlotte et Lili se groupaient au fond sur le divan. Nous jouions loin d’elles, comme au théùtre, et Mauricette pouvait me parler sans ĂȘtre entendue de l’assistance.
 Elle cessa de rire, tourna la tĂȘte et me dit ardemment mais tout bas C’est ça que tu appelles des claques ? Ta queue me fait plus de mal que ta main. Recommence. — Mais non ! — Si. Écoute, que je t’apprenne, tout bas. Rappelle-toi ce que tu as fait Ă  maman sans le faire exprĂšs. Prends-moi les poils, on n’y verra rien, tu auras l’air de me branler
 Non, pas ces poils-là
 plus bas
 ceux des lĂšvres
 Oui
 tire
 tire-les
 tire donc ! Mais tire donc ! Je vais jouir
 » Et elle m’empoigna la main pour me faire tirer comme si j’arrachais une poignĂ©e d’herbe. L’entracte ne dura qu’une minute. Pour nous donner un peu de repos, Lili en Ă©coliĂšre aborda Charlotte en pierreuse et lui dit d’un air soupçonneux T’es donc encore malade ? La pine de ton frĂšre avait un drĂŽle de goĂ»t ce matin. » Quand Charlotte avait ses nerfs, elle ne pouvait retenir ni sa gaietĂ© ni ses larmes. Surprise par cette phrase imprĂ©vue, elle rit derriĂšre sa main avant de rĂ©pondre. Puis, la scĂšne commença, mais sur un autre ton que celui de Mauricette. Entre elle et ses deux sƓurs, il y avait toute la distance du pensionnat Ă  l’école primaire. Lili parvenait quelquefois, d’un saut, Ă  franchir le pas ; sa fantaisie et son instinct suffisaient Ă  la conduire. Charlotte ne parlait que le langage du rĂ©alisme obscĂšne et sentimental. Le rĂŽle qu’elle acceptait, qu’elle avait mĂȘme demandĂ©, ne ressemblait guĂšre aux types de Bruant. C’était celui de la fille lasse et lĂąche, qui a toutes les servilitĂ©s, reçoit toutes les injures et presque sainte mais sans le savoir s’accuse la premiĂšre de son ignominie. Elle prit donc un air douloureux, et, quand Lili rĂ©pĂ©ta Un drĂŽle de goĂ»t. — C’est pas assez qu’il me fasse des queues avec une mĂŽme de dix ans ! fit tristement Charlotte. Il faut que la mĂȘme vienne se plaindre ! Ça n’arrive qu’à moi, ces choses-lĂ . — Une mĂŽme de dix ans ? Elle est moins gourde que toi, la mĂŽme de dix ans ! Elle a branlĂ© le secrĂ©taire du commissariat de police et quand elle voudra le sucer, elle te fera foutre Ă  Saint-Lazare. — Ah ! il ne manquait plus que ça dans ma chienne de vie ! Mais qu’est-ce que je t’ai fait, ma gosse ? — Tu m’as fait que tu vides les couilles de ton frĂšre et que tu mouches ton chat sur le bout de sa pine. » Cette nouvelle expression de Lili mit en joie Mauricette, qui se releva sur une main et suivit la scĂšne. Saint-Lazare ! gĂ©mit Charlotte. Non, ma belle gamine, aie pitiĂ© de moi. Je te ferai tout ce que tu voudras, pour rien. — C’est trop cher ! dit Lili, imperturbablement. — Veux-tu voir mes poils ? Mes nichons ? Veux-tu que je te fasse mimi ? — J’ai mes gousses ! » Le ton dĂ©tachĂ© que prit ici l’écoliĂšre Ă©tait si comique et si dĂ©daigneux que, tous, nous partĂźmes de rire, mĂȘme Charlotte. Lili continua sans se dĂ©rider, aprĂšs avoir tirĂ© de son panier une tranche de pain Fais-moi une belle tartine de foutre. Va chez le marchand de gaufres pour la faire sucrer. Apporte-la-moi et donne-m’en tous les jours une pareille pour mon goĂ»ter Ă  l’école. Mais, pas de bĂȘtises ! Si tu me fous la vĂ©role, c’est pour le coup que je te fais coffrer !
 Je l’aurai, ma tartine ? — Ah ! je t’en ferais plutĂŽt deux avec ce que je tire de foutre pour gagner quarante-cinq sous
 LĂ , sous le pont, il y a une flaque tous les soirs
 Chaque fois que je marche dedans, je me fous la gueule par terre
 C’est tout ce que tu veux, ma gamine ? — Et puis laisse-moi regarder. Tiens ! un passant pour toi ! Vas-y ! Je me cache ! » Le dernier mot Je me cache ! » avait bien dix ans. Mais ce fut Ă  peine si on me laissa l’entendre, car le passant
 j’appris soudain que c’était moi. Charlotte me dit vite Tu comprends ton rĂŽle ? Tu m’engueules, tu te laisses faire, tu ne bandes pas ; et voilĂ . » Je me rĂ©pĂ©tai docilement Et voilĂ  ! » Cette conception de l’art dramatique Ă©tait d’une simplicitĂ© qui me rappelait Eschyle plutĂŽt que le théùtre contemporain. La scĂšne aurait donc trois parties
 et la troisiĂšme Ă©tait si facile Ă  jouer dans l’état oĂč m’avait laissĂ© Mauricette que je me rĂ©signai mĂȘme Ă  feindre la premiĂšre avec assez de naturel pour satisfaire la manie de cette pauvre et belle Charlotte. La seconde partie m’était peut-ĂȘtre aussi peu agrĂ©able que la prĂ©cĂ©dente, et je ne me voyais pas suivre, comme le songe d’une nuit embrasĂ©e, la personne qui s’approchait. Tout ceci fut cause que mon rĂŽle fut bien mal tenu. Je n’avais nullement rougi d’ĂȘtre infĂ©rieur Ă  Mauricette, mais je faillis avoir quelque dĂ©pit en reconnaissant que la simple Charlotte elle-mĂȘme savait mieux que moi trouver son texte et camper son personnage. Elle vint Ă  moi la tĂȘte levĂ©e, la hanche en mouvement et me prit par la manche Tu viens t’amuser, mon joli ? — Non. — Viens. J’ai pas Ă©trennĂ© ce soir. Je me suis lavĂ© le chat il y a un quart d’heure. Viens sous le pont, je relĂšverai ma jupe, tu me peloteras et nous baiserons. Viens. — Moi, te baiser ? — J’ai pas de mal, tu pourras voir. J’ai passĂ© la visite aujourd’hui. Mais si on fait pas ça, on fera aut’chose. Je serai bien polissonne, Écoute. — Fous-moi la paix ! — Écoute donc ! Tu sais pas ce que je vais te dire. J’ai envie de pisser depuis deux heures. Veux-tu que je te pisse dans la main ? Tu t’essuieras aprĂšs ma liquette. — Tu me dĂ©goĂ»tes. Ne me touche pas la manche avec ces doigts-lĂ . — Laisse-moi te dire au moins
 Je suis si cochonne ! Tu n’as qu’à demander. Je ferai ce que tu voudras. Viens que je te suce la queue. Tu jouiras dans ma bouche. Tu jouiras tout. — Pas besoin d’une putain pour ça ! Les jeunes filles s’y prennent trĂšs bien. — Penses-tu qu’elles font comme moi le poisson souffleur ? Tu sais ce que c’est ? Écoute donc que je te dise ! — Non ! Fous le camp ! D’abord, je n’ai que dix sous et il m’en faut quatre pour prendre le tramway, ajoutai-je avec quelque honte de ces imbĂ©cillitĂ©s. — Eh bien, donne-moi six sous, voilĂ  tout, tu seras plus gĂ©nĂ©reux la prochaine fois. Donne-moi six sous et je te ferai le poisson souffleur. Quand je t’aurai sucĂ© la queue, je rendrai le foutre par le nez. » Charlotte me donnait la nausĂ©e. J’eus un vague sourire et, pour hĂąter la fin de la scĂšne en provoquant une rĂ©plique trop facile Ă  deviner, je lui dis avec violence Veux-tu t’en aller ou je t’encule ! » Cette formule d’exorcisme est parfois efficace pour chasser les raccrocheuses ; mais au moins une fois sur trois elle manque son but et les retient au lieu de les Ă©pouvanter. Charlotte, qui joua bien cette partie de son rĂŽle, me rĂ©pondit d’une voix douce et du ton le plus indiffĂ©rent, comme si je lui demandais de faire le poisson souffleur par la narine droite ou la narine gauche Viens m’enculer, ça m’est Ă©gal. Tu crois que je ne le fais pas pour six sous ? Faut bien vivre. Et puis tu m’étrennes. Viens m’enculer sous le pont. Fourre bien ta queue, n’aie pas peur, tu saliras pas ton linge, je t’essuierai avec l’envers de ma jupe. — Charlotte, tu es immonde ! lui dis-je Ă  l’oreille. — Si tu crois que je ne sens pas ce rĂŽle-lĂ  ! » rĂ©pondit-elle tristement. MalgrĂ© les sentiments Ă©teints que m’inspirait une pareille scĂšne et que j’ai Ă  peine besoin d’exprimer ici, le jeu fut interrompu par un accident singulier que mes jeunes lectrices ne comprendront point, mais dont les jeunes hommes seront moins surpris. Que l’amour et l’érection sont deux phĂ©nomĂšnes distincts, voilĂ  ce qu’il faudrait apprendre aux jeunes filles Ă  la veille de leur premier flirt. Rater une femme, c’est quelquefois prouver qu’on l’aime jusqu’à l’évanouissement des sens. Par contre, Ă  l’improviste, entrer en Ă©rection devant une femme qu’on n’aime pas, c’est la traiter de putain d’une façon galante mais catĂ©gorique. Et c’est ce qui m’arriva dans la bouche de Charlotte. Dans sa bouche ? direz-vous. Le beau miracle ! Un octogĂ©naire en eĂ»t fait autant. » Mais rĂ©ellement, je ne m’y attendais pas, ni personne. D’abord, mon rĂŽle Ă©tait de rester froid ; rien ne me paraissait plus facile Ă  mimer. Et la comĂ©die de Charlotte ne m’avait excitĂ© en aucune façon. Enfin, je sortais des bras de Mauricette depuis
 Au fait, voilĂ  l’explication. Une demi-heure s’était passĂ©e. La bouche fut une imprudence. Mon accident agita tout le monde. S’il flatta Charlotte, on le devine, Teresa en rit aux larmes, ce qui me fit devenir trĂšs rouge, car je n’avais nulle envie de rire, ni Mauricette non plus, bien que je lui eusse fait signe de ne pas s’inquiĂ©ter. Heureusement, la saynĂšte oĂč Charlotte s’offrait en victime avait une si grande Ă©lasticitĂ© que le renversement de la pĂ©ripĂ©tie ne changea ni l’intrigue ni les caractĂšres. Il donna mĂȘme plus de force Ă  la scĂšne capitale. Charlotte, reprenant son rĂŽle de pierreuse, psalmodia d’une voix traĂźnante Je te l’avais dit que j’étais cochonne, que tu banderais bien dans ma bouche. Qu’elle est belle, ta queue, mon petit homme ! Écoute, j’ai mon frĂšre qui me fait des traits avec une gamine. Écoute pendant que tu l’as bien raide
 J’ai envie ! J’en veux pas de tes sous. Encule-moi bien loin, laisse-moi me branler et si tu me fais jouir, tu ne me donneras rien. Tiens ! le voilĂ , mon cul. Mets-la, mets-la vite ! » Elle se tenait debout, penchĂ©e en avant, la jupe noire relevĂ©e sur les reins, les fesses nues, dans une attitude oĂč elle reprĂ©sentait avec naturel, avec talent, l’extrĂȘme servilitĂ© de la prostitution. Et elle reprit de sa triste voix OĂč qu’elle est, ta queue ? — Je ne sais pas, fis-je distraitement. Tu peux en chercher une autre. — Oh ! je te fais bander, je te suce comme il faut, je te dis de m’enculer, que ça ne te coĂ»tera rien, tu ne dĂ©bandes pas et tu me plaques ? Je te dĂ©goĂ»te ! Ça te plaĂźt pas d’enculer une putain ? Vrai ! Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour gagner tes six sous ? Veux-tu me pisser sur la figure et que je ferme les yeux en ouvrant bien la bouche ? — Écoute, Charlotte, tu exagĂšres ! » fis-je pour l’arrĂȘter. Alors, quittant son rĂŽle, parlant pour moi seul avec une expression que je n’oublierai jamais, elle murmura Non. »

Reador print original Ma Gueule lyrics 2022 updated! Ma gueule pour un moment / Dans la caisse avec toi / Ma gueule pour un instant

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NUPESta mĂšre. PubliĂ© le 5 mai 2022 par Descartes. Sonnez hautbois, rĂ©sonnez musettes, il est nĂ© le divin enfant. Il s’appelle « nouvelle union populaire Ă©cologique et sociale » – notez l’ordre des mots « Ă©cologique » et « sociale », ce n’est certainement pas une coĂŻncidence si le premier passe devant le second – et si S. est une madmoiZelle qui en a gros sur la patate sa mĂšre est alcoolique. Voici un tĂ©moignage poignant oĂč elle vous raconte son quotidien pas facile depuis des annĂ©es. J’en ai ma claque, je crache tout. Ça fait une vingtaine d’annĂ©es que ça dure, il est temps que j’arrĂȘte. C’est comme si j’avais depuis toute petite une Ă©norme gueule de bois, Ă  sa place Ă  elle. Oui, parce que ma mĂšre est alcoolique. Beaucoup diront, maintenant, pendant, ou Ă  la fin de cet article que ce n’est pas de sa faute, qu’elle est sous l’emprise de l’alcool, qu’elle est dĂ©pendante, que c’est comme une drogue, qu’on ne s’en dĂ©fait pas comme ça, que je ne sais pas ce que c’est, moi, qu’elle a eu une vie difficile et que c’est le seul moyen qu’elle a trouvĂ© pour tenir debout. Certes. Mais Ă  la limite, tenir debout en titubant, ça sert pas Ă  grand-chose. Ce qu’il est important de savoir, c’est que mon pĂšre est mort, quand j’étais petite. Et que je n’ai appris officiellement l’alcoolisme de ma mĂšre qu’il y a quatre annĂ©es de cela. Avant, je le savais, je m’en doutais, mais j’espĂ©rais que je me plantais. En grandissant, tout ce que je voyais, c’était ma mĂšre, assise dans le canapĂ©, amorphe, les yeux vitreux, Ă  rien foutre. Pendant que mes sƓurs, toutes les deux adolescentes, s’occupaient d’une gamine au lieu de sortir et de tenter de retrouver un semblant de vie normale, aussi bancale soit-elle. En grandissant, ce que je voyais, c’était ma mĂšre qui refusait que je fasse venir qui que ce soit Ă  la maison. Pas de copines, pas de copains. Si j’allais Ă  une fĂȘte d’anniversaire, ou juste me promener quelques heures en ville, elle me disait que je l’abandonnais. J’étais indigne, mĂ©chante, mauvaise, Ă©goĂŻste. Oui, en grandissant, ce que je voyais, c’était ma mĂšre qui me rĂ©pĂ©tait Ă  quel point j’étais Ă©goĂŻste. Je ne valais pas la peine, je n’avais pas conscience de la chance que j’avais, je n’avais aucun droit de me plaindre, aucun droit d’ĂȘtre triste, aucun droit d’ĂȘtre paumĂ©e. Il Ă©tait mort avant mĂȘme que je le connaisse, je n’avais aucun droit lĂ©gitime de dire qu’il me manquait. En grandissant, ce que je voyais, c’était ma mĂšre, le soir, qui me demandait Ă  moi, du haut de mes huit ans, de lui servir son verre de whisky. Non, plus que ça. Encore un peu. Avec des glaçons. Et un autre verre. Encore un, pour la route. C’était l’apĂ©ro, qu’elle disait. Elle buvait, faisait semblant de manger, et me laissait en tĂȘte Ă  tĂȘte avec la tĂ©lĂ©. En grandissant, ce que je voyais, c’était ma mĂšre qui, quand j’osais rentrer du collĂšge avec moins d’une heure de retard, inventait une histoire rocambolesque. Elle Ă©tait allĂ©e Ă  l’hĂŽpital parce qu’elle avait fait une crise cardiaque. Une chute. Une crise de panique. Et moi, toujours aussi Ă©goĂŻste, je ne l’avais pas accompagnĂ©e. Alors elle s’enfermait dans sa chambre, allongĂ©e dans son lit, et ne me parlait pas jusqu’au lendemain, voire le surlendemain. En grandissant, ce que je voyais, c’était ma mĂšre, debout Ă  2h ou 3h du matin, toujours Ă  courir partout dans la maison le matin, avant de partir au travail. Et le soir, quand je rentrais, qu’il soit 18h ou 15h, elle comatait dans son lit. Mais Ă©videmment, elle se relevait, il lui fallait son whisky. En grandissant, ce que je voyais, c’était ma mĂšre qui perdait connaissance. Dans la salle Ă  manger, dans la rue, dans la cuisine, chez des amis. Et les gens qui s’approchaient d’elle, et l’aĂ©raient. Je ne sais pas si ils savaient. Je prĂ©fĂšre ne pas savoir. En grandissant, ce que je voyais, c’était ma mĂšre qui dĂ©pensait ses revenus en alcool, et qui n’était pas capable de remplir le frigo pour elle et moi. Mes sƓurs le faisaient pour nous. Ou des amis. Qui sont partis, depuis. Je me souviens parfaitement du jour oĂč j’ai appris qu’elle Ă©tait alcoolique. C’était chez elle, pour dĂ©jeuner. Elle devait s’ĂȘtre enfilĂ© la moitiĂ© de sa bouteille de whisky, qu’elle achetait en cachette. Il faisait chaud, elle Ă©tait en plein cagnard. Elle a commencĂ© Ă  parler, Ă  m’insulter, Ă  m’agresser. J’ai pas compris. Jusqu’au moment oĂč elle est tombĂ©e, Ă©vanouie, la tĂȘte dans son assiette de saucisses. C’est une image horrible, et pitoyable, que j’ai d’elle. PathĂ©tique. Ce jour lĂ , il y avait une de mes sƓurs, et des invitĂ©s. Les invitĂ©s sont partis, discrĂštement. Avec ma sƓur, on l’a portĂ©e jusqu’au salon. Je pensais qu’en arrivant ici, elle avait arrĂȘtĂ© l’alcool ». Claque dans la gueule. C’est lĂ  que toutes les images que j’avais pris soin d’oublier et de foutre au fin fond de ma mĂ©moire ont toutes resurgi dans ma tĂȘte. Ok. Donc une vie entiĂšre de mensonges, de manipulation, de culpabilisation. Certains disent qu’elle n’y est pour rien, que la vie ne l’a pas Ă©pargnĂ©e. C’est faux. La vie lui a donnĂ© plusieurs fois l’occasion de se raccrocher aux branches, de se relever. Elle n’était pas seule, simplement elle n’a rien fait pour. Elle a prĂ©fĂ©rĂ© se complaire dans sa dĂ©tresse, et je lui en voudrai toujours pour ça. Elle qui me rĂ©pĂ©tait jour aprĂšs jour combien je devais ĂȘtre fiĂšre d’elle, elle qui Ă©tait si forte, elle qui n’avait besoin de personne, elle qui a Ă©levĂ© sa fille toute seule, elle qui s’en est sortie. Elle ne s’en est pas sortie. Aujourd’hui, elle sait que je suis au courant. Et elle m’invente Ă  chaque fois un plus gros mensonge que le prĂ©cĂ©dent. J’achĂšte plus de bouteille ». Non, non. Quand j’ai envie d’un petit verre, je demande Ă  V., c’est elle qui dose, et j’ai pas le droit Ă  plus de un par jour ». Ah bon, Maman ? Alors pourquoi tu ne tiens pas debout ? Pourquoi tu articules mal ? Pourquoi ton haleine empeste l’alcool et le mensonge ? Hein, Maman ? Pourquoi j’ai trouvĂ© des bouteilles vides au fond du jardin ? Pourquoi on est obligĂ© de traquer toutes tes cachettes dans ton dos ? Hein, Maman ? Pourquoi tu t’es perdue sans jamais tenter de te retrouver ? Je lui en veux. Je n’ai plus la force de me battre Ă  sa place. J’en suis rĂ©duite, Ă  bout de force, Ă  la regarder s’abĂźmer, toujours un peu plus. Elle qui ne veut pas d’aide, elle qui cache si bien son jeu Ă  ceux qui ne la connaissent pas. Elle qui ose me regarder dans les yeux et m’affirmer que tout va bien. Elle qui me dit que je n’ai jamais Ă©tĂ© lĂ  pour la soutenir. Elle qui est passĂ©e totalement Ă  cĂŽtĂ© de son rĂŽle de Maman. Elle qui s’est noyĂ©e dans une bouteille de Label 5. TĂ©moignez sur Madmoizelle ! Pour tĂ©moigner sur Madmoizelle, Ă©crivez-nous Ă  [email protected] On a hĂąte de vous lire !

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Source Pour voir l’article de Madame Mouflette sur l’aberration du congĂ© parental partiel c’est ici et pour celui de ValĂ©rie qui nous parle des inĂ©galitĂ©s entre pĂšres cĂ©libataires et mĂšre cĂ©libataires au sein d’une entreprise c’est ici Merci pour ta participation ValĂ©rie!! En face de moi, un espĂšce de psycho probablement sous coke vĂ©ridique et qui ne parle pas trĂšs bien le français. DĂ©jĂ , ça part pas super bien tout ça. Mais je comprend dans son charabia que quand je lui ai dit que j’attendais un heureux Ă©vĂšnement, il a tentĂ© de me faire comprendre que non, il n’y a rien d’heureux. La premiĂšre question qu’il me pose c’est c’était voulu? À ça tu peux rĂ©pondre a En quoi ça te regarde, connard? b Ben non, petit con, tu vois bien qu’à 27 ans, aprĂšs 5 ans en couple et autant d’anciennetĂ© dans la boĂźte, un bĂ©bĂ© c’était franchement pas dans nos projets et lĂ  telle que tu me vois, je suis bien embĂȘtĂ©e d’avoir un polichinelle dans le tiroir mais rien que pour te faire chier je me suis dit que j’allais le garder. Pas mal non? c doigt d’honneur Mais je suis poli et je dis que je ne vois pas le rapport. Apparement, une mĂšre ne peut pas occuper un poste Ă  responsabilitĂ© parce que, tu comprends, elle va vouloir rentrer plus tĂŽt pour aller chercher les gamins et va s’absenter au moindre reniflement de nez du mioche et faire plein d’erreur parce que son pauvre petit cerveau limitĂ© sera entiĂšrement focalisĂ© sur son mĂŽme. Il me propose donc gentiment de passer Ă  un autre poste, plus accessible pour une mĂšre. Ouais bon tu veux me rĂ©trograder quoi. Non non, que nenni je dĂ©conne hein, il serait incapable de s’exprimer comme 4a mĂȘme sous la torture! Il faut voir ça comme une promotion. Un poste avec zĂ©ro responsabilitĂ©, je ne gĂšrerai plus d’équipe, au contraire vu que je serais sous les ordre de celle qui est actuellement au mĂȘme niveau que moi. Une promotion donc. C’est cela oui
 Je refuse tout aussi gentiment et lui dit qu’on jugera de ma capacitĂ© Ă  tenir mon poste tout en Ă©levant un enfant quand l’enfant sera lĂ  et qu’il verra qu’il n’y a aucun problĂšme. Et je me retiens de lui dire d’aller se faire foutre. Parce que je suis sympa. Puis arrive le moment oĂč je trouve une annonce sur internet pour mon poste sous un intitulĂ© lĂ©gĂšrement diffĂ©rent bien entendu, pour rester dans la lĂ©galitĂ© pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©. WTF?? Je vais voir le mec et lui demande des rĂ©ponses. C’est simple, ils vont embaucher un mec Ă  ma place plus de femme dit il, trop de problĂšmeben oui, avec les hormones toussa toussa, une femme ça pose beaucoup de problĂšmes et moi je vais remplir des petits papiers toute la journĂ©e. Oui oui tu gardes ton titre. Mais tu vas faire de la paperasse. Et tu fermes ta gueule. Et si t’es pas contente, tu te tires. Je le regarde, je me regardes et je vois. Je vois que je suis lĂ  Ă  me dĂ©foncer le cul pour un type qui empoche l’argent pendant que je sacrifie ma vie Ă  faire marcher son Ă©tablissement. Que je ne vois plus le Zhom parce que je reste tard pour finir mon boulot. Que je suis lĂ , en bĂ©quille Ă  cause d’une lĂ©gĂšre fracture et enceinte, au lieu d’ĂȘtre chez moi Ă  me rĂ©tablir tranquillement, parce que je ne veux pas que mon Ă©quipe se retrouve avec trop de boulot sur les bras. Pour un salaire misĂ©rable qui plus est ben oui, quand t’es une femme, t’es pas capable de faire le taf aussi bien qu’un homme donc forcĂ©ment
. Et que tout ça, ce type n’en a rien Ă  cirer parce que ce qu’il l’importe c’est que le poste fonctionne avec ou sans toi, c’est pas le problĂšme. Et je lui pose la question. Et ta mĂšre? T’aurais prĂ©fĂ©rĂ© qu’elle privilĂ©gie sa carriĂšre au lieu de te pondre? T’es pas content d’ĂȘtre lĂ  aujourd’hui? Le mec se vexe. Va savoir pourquoi
 Je ne bosse plus pour ce connard, dieu merci j’ai finis par me faire licencier aprĂšs plusieurs tentatives de me faire dĂ©missionner
 On nous fait croire qu’aujourd’hui, on nous donne le choix. Moi je trouve plutĂŽt qu’on nous oblige Ă  choisir. Enfant ou carriĂšre. En thĂ©orie, on te dit que tu peux avoir un enfant tout en travaillant. On te donne un congĂ© maternitĂ© extrĂȘme court comparĂ© Ă  d’autres pays plus avancĂ© que nous et on te dit ne t’inquiĂšte pas, on t’attend, profite bien de ton bĂ©bĂ©. En pratique, soit on te dĂ©gage dĂšs que possible parce que ton boss ne supporte pas de se dire que tu vas t’absenter si longtemps persuadĂ© que tu prends des vacances, con comme il est, soit quand tu reviens, tu dois recommencer Ă  zĂ©ro et refaire ta place durement gagner. Comme si tout ce que tu avais fait avant ne comptais plus et que tu devais refaire tes preuves. En thĂ©orie, ton boss doit te donner un certain temps pour que tu puisses allaiter ton enfant au travail. En pratique, il n’y a pas de local oĂč tu puisses tirer ton lait tranquillement et ton boss considĂšre que ce temps est un temps de pause et que t’as plutĂŽt interĂȘt Ă  rattraper le temps perdu. Il ne vas sĂ»rement pas te promouvoir parce que tu fais parti des parias, ceux qui ne sont pas sĂ©rieux et qui sont lĂ  pour faire passer le temps avant de retrouver leur cher bambin. Si tu choisis d’ĂȘtre mĂšre au foyer, tu deviens inintĂ©ressante aux yeux de la sociĂ©tĂ©. Tu ne fais plus partie des femmes intelligentes », celles qui sont actives professionnellement et les gens pensent que tu passes tes journĂ©es Ă  glandouiller gentiment en attendant que ton mari rentre Ă©reintĂ© de sa journĂ©e de travail. C’est connu, les femmes au foyer sont des paresseuses qui sont entretenues par leurs maris. Si tu choisis de travailler, soit t’es une mauvaise mĂšre parce que tu t’impliques pour ta carriĂšre et que forcĂ©ment tu dĂ©laisses ton enfant tu remarqueras que personne ne dit jamais qu’un mec est un mauvais pĂšre s’il se concentre sur sa carriĂšre, soit tu fais partie de celles qui font un boulot sans importance juste pour ramener un peu d’argent mais n’oublions pas, tu es mĂšre avant toute chose. Et on veut nous faire croire que les choses ont changĂ© pour les femmes?
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À l’ùre oĂč on prĂŽne l’écoute active et invite le monde dont la santĂ© mentale est mise Ă  rude Ă©preuve Ă  se confier et Ă  aller chercher de l’aide, v’lĂ  neuf affaires que tu ne devrais jamais dire Ă  une mĂšre Ă  boutte. 1 Profites-en, ça passe vite ! » Je le sais, que ça passe vite et crois-moi, je profite de tous les instants de bonheur avec mes p’tits mais par moments, c’est long pis c’est difficile, OK ? Grand bien te fasse si tu te meurs d’envie de profiter » d’une crise de bacon en plein centre d’achats ou de ne pas dormir pendant trois nuits de suite, mais moi ça ne me pĂąme pas et l’exprimer haut et fort, une fois de temps en temps, ça me fait du bien. 2 T’avais juste Ă  pas faire d’enfant ! » Ce n’est pas parce que ma vie n’est pas rose tous les jours depuis que j’ai des enfants que je ne l’apprĂ©cie pas et en avoir mon tas une fois de temps en temps ne signifie pas que je vis une vie remplie de regrets d’avoir fait le choix d’enfanter. En partant de ton principe particuliĂšrement bidon, j’espĂšre que tu comprends que tu n’as en aucun cas le droit de chialer sur ta job, ta maison, ton char ni tes amis; si t’es pas content, t’avais juste Ă  faire des choix diffĂ©rents. 3 Au moins, ton enfant est en santĂ© ! » Oui, j’ai de la chance, je le reconnais, je suis sincĂšrement pleine de gratitude d’avoir un p’tit en santĂ© et j’y pense chaque fois que je vois passer le visage triste d’un enfant malade sur les rĂ©seaux sociaux ou aux nouvelles. Ceci Ă©tant dit, il n’y a aucune corrĂ©lation Ă  faire entre le fait qu’il m’arrive d’ĂȘtre au bout du rouleau et la forme de mon enfant. 4 Tu devrais arrĂȘter de chialer; t’es chanceuse d’avoir des enfants, y’a plein de monde qui aimerait ça avoir des enfants et ils ne sont pas capables ! » C’est vrai. J’ai de la chance et je l’apprĂ©cie sincĂšrement tout comme j’apprĂ©cie que mon enfant soit en shape. Mais es-tu en train de me dire que les gens fertiles perdent le droit de ventiler sur leur quotidien familial dĂšs qu’ils ont des p’tits parce d’autres personnes n’arrivent pas Ă  avoir d’enfants ? Ton bĂ©bĂ© ne fait pas ses nuits et tu n’as pas dormi depuis une semaine ? Ta gueule, t’es chanceuse d’avoir un bĂ©bĂ©. Ton p’tit a un trouble d’opposition et tu as l’impression de passer tes grandes journĂ©es Ă  te battre avec lui ? Ta gueule, t’es chanceuse d’avoir un enfant. Ton adolescente se ramasse au poste de police parce qu’elle a volĂ© un t-shirt chez ArdĂšne et tu te sens dĂ©semparĂ©e ? Ta gueule, t’es chanceuse d’avoir un enfant. Je dis ça de mĂȘme mais Ă  ce compte-lĂ , plus personne en AmĂ©rique du Nord ne devrait se plaindre de sa condition financiĂšre ni de rien pantoute; y’a du monde qui meurt de faim en Afrique. 5 Il y a des choses pires que ça dans la vie » C’est vrai. Mais au moment oĂč je te raconte Ă  quel point j’en ai mon casque, non, il n’y a rien de pire et quand tu me dis ça, bien franchement, j’entends ton problĂšme n’est pas important » et ça, ça ne m’aide pas. 6 Reprends sur toi » ou Calme-toi » Je vais le faire, promis. Mais en ce moment, ce qu’il faut, c’est que ça sorte et que tu m’écoutes sans forcĂ©ment chercher de solution. Quand tu me dis de me calmer, ben franchement, tout ce que j’ai le goĂ»t, c’est d’aller dans mon char, de monter les fenĂȘtres et crier jusqu’à ce que les cordes vocales me sautent. 7 Ça va passer
 » Je le sais. Et je sais aussi que tu le dis pour m’encourager. Mais concrĂštement, garrochĂ© de mĂȘme, tout seul, ça ne me fait pas de bien parce que je ne vois pas venir le bout du tunnel. 8 Imagine, moi avec 2-3-4-5-6 enfants » Je suis en train de me confier Ă  toi parce que je ne vais pas bien; on est pas dans le concours du parent le plus Ă  plaindre et il n’y a pas de prix Ă  gagner. 9 C’est ça, ĂȘtre parent ! » Qu’est-ce que tu dirais si ta maison Ă©tait inondĂ©e et que je te rĂ©pondais C’est ça, avoir une maison! » ou si ton boss coupait tes heures de travail et que je te disais C’est ça, avoir une job », ou si tu t’engueulais avec ton chum et que je te disais C’est ça, avoir un chum » ? Penses-y ben comme il faut. Quand je ventile et que tu me rĂ©ponds l’une de ces neuf affaires-lĂ , je sais que tes intentions sont bonnes et que tu veux m’aider. Mais ben franchement, ce qui me ferait vraiment du bien, c’est que tu me dises que tu me comprends, de ne pas lĂącher et que je fais une bonne job. Niaiseux de mĂȘme. Pis si t’es ben ben wild, tu peux aussi m’offrir ton aide; au bout du rouleau, y’a rien de tel qu’une paire de bras qui dĂ©barque du ciel pour prendre la relĂšve, le temps de reprendre son souffle. CrĂ©dit Africa Studio/
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ÇAGUEULE PLUS FORT QUE TA MÈRE ! - Forza Horizon 3 10,350 views Jul 2, 2017 325 Dislike Share Korosif - P2FR 38.7K subscribers Salut à tous c'est Korosif85 ! Aujourd'hui on se retrouve sur Forza

Samedi 02 FĂ©vrier 2019 aprĂšs midi, un dĂ©but de ciel bleu apparaĂźt et malgrĂ© une tempĂ©rature rafraĂźchissante Ă  peine 5 c°, j’ai dans un coin de ma tĂȘte l’idĂ©e de faire un tout petit tour Ă  moto histoire de la faire rouler aprĂšs l’épisode neigeux de cette semaine. ArrivĂ© au garage, je dĂ©-bĂ©quille et lĂ  c’est le drame pneu arriĂšre Ă  plat de chez Ă  plat ! En cherchant bien, un magnifique rivet billant est coincĂ© dans mon pneu arriĂšre presque tout neuf Ă  peine 1500kms. A l’endroit ou j’habite, il y a eu des travaux de rĂ©fections de toiture, il y a fort Ă  parier qu’il s’agit d’un rivet du seul rivet si ça se trouve qui est tombĂ© de la toiture
 Bref, je sors mon kit mĂšche, un rapide tuto sur le net me met en confiance, et me voilĂ  parti dans une improvisation pour retirer le rivet leatherman saved me et dans une installation d’une mĂšche pour combler ce trou. 15 minutes plus tard, le gonfleur Airman en position dĂ©pannage branchĂ© sur la moto, et ça gonfle et ça tient ! Alleluia ! Direction, le gonfleur de Norauto au patelin d’à cotĂ© pour ajuster la pression Ă  puis ensuite direction Dafy moto pour voir avec eux ce qu’il est possible de faire. ArrivĂ© chez Dafy, pas de perte de pression, 1h aprĂšs, toujours pas de perte de pression ma rĂ©paration semble bonne et fiable. Toutefois, pour la mise en confiance, la commande d’un pneu neuf s’impose. Bien sur, le Metzeler Roadtec 01 en 160/60/17 Ă©tant une denrĂ©e rare une commande avec plusieurs jours de dĂ©lais pour la livraison
 Edit test rapide du dimanche matin, nickel, la mĂšche tient bon. 135 total views since 23/11/2021, 1 views today . 75 174 468 15 242 331 36 178

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