LE SUJET En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Les maillots qui grattent Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là. Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir QUESTIONS 15 POINTS I - L'IRRUPTION DU SOUVENIR 4 POINTS 1. a. Dans les lignes [Oh! Une réminiscence...] à [...sont mouillés...], relevez les différents signes de ponctuation. 0,5 point b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point c. Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point 2. a. De [Oh! Réminiscence...] à [...c'en est au moins un.], relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point II - LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 POINTS 3. a. A partir de [et qu'importe ...], par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point 4. Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point III - LA RECOMPOSITION DU PASSE 8 POINTS 5. De [Et puis...] à [... de leurs richesses.], le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point 6. "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point 7. Que veut nous faire comprendre Anny Duperey à travers le titre de ce chapitre "Les maillots qui grattent" ? 1 point 8. En vous appuyant sur vos réponses précédentes dites à quel genre littéraire appartient ce texte. 1 point REECRITURE 4,5 POINTS Réécrivez de "Et je suis frappée" ... à "de la tête aux pieds" en remplaçant "je" par "les deux sœurs" et le présent par l'imparfait. Les fautes de copie seront pénalisées. LE CORRIGÉ I - QUELLE ANALYSE POUR CE SUJET ? Le questionnaire porte sur le texte autobiographique, à partir de l'analyse de la ponctuation, des figures de style, de l'emploi des temps. On notera la progression logique le traitement d'une question donnant des pistes pour la suivante. Par exemple, après avoir étudié la valeur des temps, on est amené à réfléchir sur le texte autobiographique et l'émergence du passé dans le présent de l'écriture. II - LES REACTIONS A CHAUD DU PROFESSEUR Il s'agit d'un sujet classique aux questions attendues champ lexical, valeur des temps, étude stylistique. Ce questionnaire ne présente aucune réelle difficulté pour un élève de troisième convenablement préparé et qui a dû rencontrer plusieurs fois dans l'année ce type de sujet. Le texte autobiographique revient régulièrement dans les thèmes d'étude. Enfin, le texte d'Anny Duperey, que les candidats connaissent peut-être surtout en tant que comédienne, est facile de compréhension et plein d'une émotion qui a pu toucher les jeunes lecteurs. III - UN TRAITEMENT POSSIBLE DU SUJET QUESTIONS I - L'IRRUPTION DU SOUVENIR 1 a. Dans les lignes 1 et 2, les différents signes de ponctuation sont les points d'exclamation, les virgules, les points de suspension, deux points et un point final. 0,5 point b. Le rythme est alerte au début. Cet effet est produit par la juxtaposition de deux exclamatives une interjection et un substantif. Il se ralentit ensuite avec l'emploi des points de suspension. 1 point La dernière phrase, déclarative, apporte une certaine solennité au paragraphe. c. L'auteur cherche à reproduire le processus du souvenir il intervient de façon soudaine, il émeut, il s'attache à un détail ici, les maillots tricotés main qui grattent et enclenche une réflexion plus générale. 1 point L'émergence du souvenir, presque brutale, est marquée par l'emploi des exclamatives. La réflexion est exprimée dans la déclarative. 2 a. "Réminiscence " et "souvenirs" sont deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point b. Une réminiscence est un souvenir vague, imprécis, où domine la tonalité affective, c'est le retour à l'esprit d'une image non reconnue comme souvenir. Un souvenir est ce qui revient ou peut revenir à l'esprit des expériences passées, c'est une image que garde et fournit la mémoire. La réminiscence est du domaine de l'inconscient alors que le souvenir relève du conscient, de la mémoire vive. 1 point II. LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 a. Le regard de l'auteur est arrêté par la main de son père sur sa jambe. 0,5 point b. Ce détail est mis en valeur par l'emploi du présentatif "c'est" "ce qui me fascine...c'est la main". 0,5 point L'auteur fait attendre le lecteur avant de décrire le détail qui l'émeut tant sur la photo. c. Anny Duperey est émue aux larmes par la tendresse qui régnait entre son père et elle. Leur geste est plein de douceur et de compréhension mutuelle "la main de mon père sur ma jambe, manière si tendre, ma petite main à moi abandonnée sur son cou". De plus, elle illustre l'abandon, la confiance absolue qu'éprouvait l'enfant à l'égard de son père "l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui". 1 point 4 La représentation du père qui se dégage de la scène décrite est celle d'un père tendre, affectueux, protecteur. Il émane de lui à la fois une grande force et un grand amour pour son enfant. C'est une image forte qui accentue le chagrin de l'auteur qui a perdu cette protection et cet amour. 1 point III - LA RECOMPOSITION DU PASSE 5 a. On rencontre le verbe "devoir" au passé composé "nous avons dû gaiement rejoindre ma mère" et à l'imparfait "la lumière de la côte normande devait être magnifique".1 point b. Voici ce que l'on obtient en supprimant "devoir" dans ces deux expressions "nous avons rejoint gaiement ma mère" et "la lumière de la côte normande était magnifique".1 point c. La modification de sens entraînée par ces modifications est que le texte devient un récit mené avec "certitude", alors que l'emploi de "devoir" restitue, le vague, le flou de la mémoire qui n'est plus sûre. 1 point 6 a. Dans l'expression "ce qui me fascine", il s'agit d'un présent de narration. 1 point Dans "comme le font tous les enfants", il s'agit d'un présent de vérité générale. b. Les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé sont l'imparfait et le passé composé. 1 point c. Temps du récit passé composé et temps de la description imparfait ils provoquent un effet d'éloignement, de paradis perdu, par rapport à l'actualisation du présent de narration. Quand l'auteur dit, par exemple "les vêtements que nous portons ma mère et moi", nous avons l'impression de vivre la scène, qu'elle se passe sous nos yeux. Quand on trouve "la lumière de la côte normande devait être magnifique", on a le sentiment que cette époque de bonheur est totalement révolue. 1 point 7 Ce titre léger et d'apparence anodine annonce en réalité un texte émouvant qui décrit l'irruption du souvenir dans la mémoire de l'auteur, à partir d'un détail, d'une réminiscence tactile la laine qui gratte le dos. C'est ce détail qui va faire naître en elle tout le flot d'émotion, de regret et de chagrin qui se déverse en elle au moment de cette réminiscence. 1 point 8 Ce texte appartient au genre autobiographique. 1 point REECRITURE 4,5 points Voici ce que l'on obtient en passant du singulier au pluriel et du présent à l'imparfait "Et les deux sœurs étaient frappées de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements qu'elles portaient leur mère et elles, que tout, absolument tout, à part leurs chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour les vêtir ainsi de la tête aux pieds." 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support électronique interdite
Leschats; Les chats Anny Duperey (Auteur) Paru le 6 novembre 2008 Beau livre (broché) en français. Résumé Elle est très chats, Anny Duperey. Au pointqu'elle consacre un livre tout entier à leurdésir de liberté, à leurs silences poussifs, àleurs rêves d'ailleurs, à leurs miaulementsqui parlent. Colette, Hemingway, JaneFonda, Frank Zappa font aussi partie de lagrande famille des
Anouchka mène l’enquête pour dénicher et trouver tous les scoops liés aux stars. Aucune mission n’est impossible pour cette journaliste possédant un véritable sang-froid. Actrice dans "Les secrets du château" France 3 au côté de Jean-Charles Chagachbanian, Anny Duperey a vécu une belle histoire d'amour avec le réalisateur Bernard Giraudeau. Une relation marquée par les infidélités que la belle brune préférait garder sous silence... Son amour pour Bernard Giraudeau l'a rendue aveugle. À New York dans les années 1970, Anny Duperey tombe sous le charme de l'acteur aux yeux clairs alors qu'ils jouent dans la pièce La guerre de Troie n'aura pas lieu. Leur début d'histoire a tout d'un conte de fées. Les amoureux s'échangent leur premier baiser en haut d'un gratte-ciel sur la terrasse d'un hôtel offrant une vue panoramique sur Central Park. "C'était à mi-chemin entre une rencontre amoureuse et une complicité de comédiens" racontait-elle à Gala en 2015. Ce qu'il faisait avec une autre ne me regardait pas Folle amoureuse de son compagnon, Anny Duperey a toujours souhaité préserver sa relation avec le réalisateur... et ce, quoi qu'il en coûte. Réputé homme à femmes, Bernard Giraudeau pouvait toujours compter sur Anny Duperey, qui mettait un point d'honneur à être un véritable ange gardien pour son homme, peu importe ses aventures. "Je ne voulais pas voir, et si je savais, je m'en détournais, me disant que ce qu'il faisait avec une autre ne me regardait pas" révélait ainsi l'actrice d'Une famille formidable. Le couple devient parents de deux enfants Sara, en 1985, et Gaël Giraudeau, en 1982. Sans même le désirer, Anny Duperey commence malgré tout à se détacher de l'acteur. En cause ? Son caractère et sa personnalité parfois ombrageuse. "Nous avions tout pour être heureux de beaux enfants, du travail, de l'argent, et il trouvait que le bonheur était chiant. Il enrageait de tout. Il était très négatif tout le temps ... Un jour, je me suis dit 'je n'y arriverai pas', et je l'ai quitté". J'ai même peut-être rompu trop tard", avait-elle raconté à Paris Match. Ils se séparent en 1991. Quelques années plus tard, dans les années 2000, les médecins diagnostiquent à Bernard Giraudeau un cancer du rein. Très présente pour le premier amour de sa vie, Anny Duperey l'accompagne dans son combat contre la maladie et le soutient lorsqu'on lui diagnostique une métastase aux poumons cinq and plus tard. "Nous avons tout clarifié et nous nous sommes retrouvés absolument en paix l'un envers l'autre. La maladie lui avait fait faire un parcours admirable. De cet être si sombre avaient émergé une clarté et une paix incroyables", avait-elle confié. Malgré les traitements, le réalisateur qui fut le président de la 23e Nuit des Molières 2009 meurt en 2010. Abonnez-vous à Purepeople sur facebook
Junioreà la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 29 mars 2017.. Une organisation: Ubu-Production/ Le Botanique. 2016, c'est le retour de la tendance yéyé sur les maillots de bain! Tu ne vois plus vraiment Dani, Sylvie Vartan, Chantal Kelly ou le pauvre Albert Raisner, paix à son âme, s'exhiber en deux pièces sur une plage du Var, mais, c'est une évidence, un mouvement rétro est né en
Bonsoir svp aider moi Les maillots qui grattent»,extrait de Le voile noir Anny DupereyEn regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petiteenfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel le décès accidentel de ses ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance lesmaillots tricotés main qui grattent lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable dessouvenirs mais qu'importe, c'en est au moins je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtementsque nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et leschapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Qued'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour meconsoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mespropres vêtements, plus tard ?Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importecette vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoirretrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main demon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête àparer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une quisoutient et l'autre qui se repose sur la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisseraller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant hop là ! », comme lefont tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tousles trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui...La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumièrede la côte normande devait être magnifique ce jour-là>>Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque tempsencore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfantsignorants de leurs genre littéraire appartient ce texte, en justifient
LeCode de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou. reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou
LES MAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là. Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir. Première partie 25 points Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est partiQuestions 15 points I - L'IRRUPTION DU SOUVENIR 4 points 1 a. Dans les lignes "Oh! Une réminiscence..." à "...sont mouillés...", relevez les différents signes de ponctuation. 0,5 point b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point c. Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point 2 a. De "Oh! Réminiscence..." à "...c'en est au moins un.", relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point II - LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 points 1 a. A partir de "et qu'importe ...", par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point 2 Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point III - LA RECOMPOSITION DU PASSE 8 points 1 De "Et puis..." à "... de leurs richesses.", le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point 2 "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point Réécriture 4,5 points Réécrivez de "Et je suis frappée" ... à "de la tête aux pieds" en remplaçant "je" par "les deux sœurs" et le présent par l'imparfait. Les fautes de copie seront pénalisées. Dictée 6 points Charles Juliet, L'année de l'éveil, J'ai lu, 1988. Je me mets au travail avec l'ardent désir de réaliser un bon devoir. Je décris mon attente près du poste de garde, la lumière d'automne sur la ville, la pâtisserie, le petit chemin, la maison, la colline, le silence, parle de mon admiration pour le chef, de sa femme et de leur petite fille, du plaisir que j'ai eu à manger à ma faim. Ensuite, aux heures que je vis à la caserne, parfois si grises, si lourdes, si lentes à s'écouler, j'oppose celles que j'ai connues au cours de cet après-midi, mais qui ont passé si vite que je n'ai pu les savourer. Et je termine en essayant de recréer l'émotion qui m'a étreint à cet instant où nous étions tous quatre sur la terrasse. Seconde partie 15 points Sujet Anny Duperey regarde d'autres photographies de son enfance. Elle évoque ses réactions et ses pensées dans un autre chapitre de son récit. Votre devoir contiendra des éléments narratifs, des éléments descriptifs ainsi qu'une analyse des sentiments et des sensations de l'auteur. Vous respecterez la situation d'énonciation. Il sera tenu compte, dans l'évaluation, de la correction de la langue et de l'orthographe.
Voici un petit livre assez différent de ceux que les amateurs de vin peuvent consulter habituellement. Il répond à des questions simples, en apparence seulement, au-delà du snobisme, des anecdotes, des notes de dégustations subjectives ou des arguments de marketing. Le professeur Albert Adam se place dans la perspective du vulgarisateur scientifique pour nous
Sujet du devoir Bonjour, a tous. Donc voilà je poste aujourd'hui un sujet pour de l'aide pour ma rédaction que on dois faire soi même sur la suite de l'histoire. Je n'ai pas trop d'imagination pour la rédaction. Voici le texte LES MAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là. Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir. . Consigne Anny Duperey regarde d'autres photographies de son enfance. Elle évoque ses réactions et ses pensées dans un autre chapitre de son récit. Votre devoir contiendra des éléments narratifs, des éléments descriptifs ainsi qu'une analyse des sentiments et des sensations de l'auteur. Vous respecterez la situation d'énonciation. Merci de l'aide. Où j'en suis dans mon devoir J'ai commencer un peu à chercher dans mon côté, j'ai fait les questions ect.. j'ai un gros soucis pour la rédaction j'espère que vous allez m'aidez merci.
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anny duperey les maillots qui grattent